DISNEY + – À LA DEMANDE – DOCUMENTAIRE
Selon les ONG, la pêche au chalut, pratiquée par les plus gros navires, serait dévastatrice pour les fonds marins. L’information se répète dans les médias audiovisuels alors que se tient, jusqu’au 13 juin à Nice, la 3e Conférence des Nations Unies sur l’océan (UNOC).
Selon les ONG uniquement ? Afin que chacun puisse se faire sa propre idée, David Attenborough, le naturaliste britannique mondialement connu, a pour la première fois filmé un de ces filets lorsqu’il ratisse le plancher océanique. Presque tout est détruit sur son passage, alors que le but est en réalité de capturer une seule espèce de poisson. Moyennant quoi, les trois quarts des espèces tuées et remontées dans les filets peuvent être balancés. A ce gaspillage inadmissible s’ajoute une autre image inédite : les traces du passage de ces chalutiers sont visibles depuis l’espace.
« Après avoir passé ma vie à filmer la nature [depuis sa série Life on Earth, en 1979, vue par 500 millions de personnes], je comprends maintenant que l’endroit le plus important sur Terre n’est pas la terre », affirme en introduction « Sir » David (il a été anobli par la reine en 1985). Aussi, à 99 ans, le réalisateur ne se contente pas de dénoncer la pratique suicidaire de la surpêche – également au cœur de l’émission « Urgence océan », présentée en direct de Nice, mardi 10 juin, par Léa Salamé et Hugo Clément, sur France 2, et dénoncée dans Au nom de la mer : vers une pêche durable ?, sur Ushuaïa TV. Il filme magnifiquement la faune peuplant les fonds marins ou une jungle de varechs géants, « les plus grands êtres vivants de l’océan », dans laquelle « les oursins s’occupent du jardinage ».
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