L’Angleterre remporte une Coupe du monde féminine de rugby déséquilibrée mais porteuse d’espoir

Les Anglaises avaient décidé de mettre les moyens pour organiser une grande fête du rugby et elles ont été les dernières debout à la fin des réjouissances. Les Red Roses ont remporté la Coupe du monde féminine la plus suivie de l’histoire en venant à bout du Canada (31 à 13), samedi 27 septembre, dans le temple de Twickenham. Vainqueures de 62 de leurs 63 derniers matchs – toutes compétitions confondues –, les Red Roses retrouvent leur couronne, onze ans après leur dernier titre. Tombeuse de la France un peu plus tôt dans la journée dans le match pour la troisième place, la Nouvelle-Zélande complète le podium.

Entre l’Angleterre, première nation au classement mondial, et le Canada, actuel 2^e, l’affiche de la finale était prévisible. Tout comme celles du dernier carré, réunissant le même casting que lors de l’édition 2022. Le rugby au féminin avance toujours à deux vitesses, avec des équipes composées de joueuses professionnelles, comme les Bleues ou les Red Roses, et d’autres où l’amateurisme est partout et l’argent nulle part. La moitié de l’équipe des Samoa a ainsi dû passer par une collecte de fonds pour financer un tournoi qui s’est résumé à trois défaites sèches en phases de groupes.

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