Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, juillet 18
Bulletin

Lorsqu’il a été interrogé en marge d’un dîner de travail avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 7 juillet, sur la viabilité de la solution à deux Etats, soit la création de la Palestine au côté d’Israël, le président des Etats-Unis, Donald Trump, s’est contenté d’un « je ne sais pas », avant d’assurer en souriant que son visiteur était le mieux placé pour répondre à cette « antique question ». Il s’agissait de la troisième visite à Washington de Benyamin Nétanyahou depuis le retour du républicain à la Maison Blanche. Aucun responsable palestinien n’a été reçu dans le bureau Ovale depuis 2014, sous le mandat de Barack Obama.

Ce constat témoigne d’un alignement historique de la présente administration américaine avec la politique défendue par le patron incontesté de la droite nationaliste israélienne, au pouvoir, presque sans interruption, depuis plus de quinze ans. Près de huit ans après la décision de Donald Trump, en 2017, de transférer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem – confortant la mainmise de l’Etat hébreu sur la totalité de la ville, dont la partie orientale occupée depuis 1967 a été annexée en 1980 –, ce positionnement se vérifie au sein du cabinet actuel comme dans les choix d’ambassadeurs, notamment aux Nations unies (ONU), où Washington ne cesse de mettre son veto à toute résolution en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza.

Cet alignement s’est matérialisé dès le premier jour du second mandat de Donald Trump par l’annulation de sanctions prises en 2024 par Joe Biden contre des colons responsables de violences antipalestiniennes en Cisjordanie occupée.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Washington, Benyamin Nétanyahou entretient l’incertitude sur la possibilité d’une trêve à Gaza

Il vous reste 82.38% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.