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Le président américain Donald Trump a signé, mercredi 4 juin, un décret interdisant l’entrée aux Etats-Unis de certains ressortissants étrangers, renouant avec le « travel ban » décrété durant son premier mandat. Douze pays sont concernés : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

Les citoyens de sept autres pays sont concernés par des restrictions partielles d’entrée sur le territoire américain : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkmenistan et le Venezuela.

« Je dois protéger la sécurité nationale et l’intérêt des Etats-Unis et de son peuple », a déclaré Donald Trump dans un communiqué, mercredi. Dans sa proclamation, le président américain cite également le taux de ressortissants des pays concernés demeurant aux Etats-Unis après l’expiration de leur titre de séjour, comme l’auteur de l’attaque de Boulder, dimanche. L’Egypte, pays d’origine de Mohamed Sabry Soliman, n’est toutefois pas concernée par les restrictions, la Maison Blanche annonçant simplement qu’elle allait réévaluer le processus d’attribution de visas aux ressortissants égyptiens.

Ces interdictions et restrictions entreront en vigueur le 9 juin.

Durant son premier mandat, en janvier 2017, Donald Trump avait émis une interdiction d’entrée sur le territoire, surnommée « muslim ban », à l’encontre des Irakiens, des Syriens, des Iraniens, des Soudanais, des Libyens, des Somaliens et des Yéménites. A l’exception des Irakiens, tous ces ressortissants sont concernés par le nouveau « travel ban » décidé mercredi par le président américain. Donald Trump fait d’ailleurs référence au décret de 2017 dans sa proclamation de mercredi, affirmant sans preuve qu’« il avait permis d’éviter des menaces contre la sécurité d’atteindre [les] frontières [américaines] ».

Le Monde

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