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« Un massacre, un scandale, des meurtres de masse, des peines de mort invraisemblables. » Représentant de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) dans le Doubs, Jean Chapuis ne mâche pas ses mots pour qualifier le tableau de chasse aux chamois de la fédération départementale : 200 caprinés jeunes ou vieux, mâles ou femelles, déjà abattus à la mi-décembre dans le cadre du plan de chasse du Doubs, applicable du 9 septembre 2024 au 29 janvier 2025. Pour cet ancien ingénieur agronome, ces abattages n’auraient d’autre but que de « satisfaire les envies des adeptes d’un loisir sanguinaire, sans justification réelle et sérieuse » du point de vue écologique.

Sa protestation et celles d’autres organisations environnementales se sont traduites par le dépôt, en octobre, d’un recours en annulation de l’arrêté préfectoral du 21 août qui valide l’autorisation de prélèvement de 259 à 594 chamois, proposée en amont par la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage où siège, entre autres, l’Office français de la biodiversité.

A Besançon, une association animalière, Humanimo, a lancé avec le même objectif une pétition en ligne qui a recueilli plus de 50 000 signatures. Samedi 14 décembre, une délégation de plusieurs associations l’a remise à la directrice du cabinet du préfet du Doubs, à l’issue d’une manifestation rassemblant 70 militants, et exigé de l’Etat « la suspension immédiate du plan de chasse des chamois et un moratoire de cinq ans durant lequel l’espèce ne pourrait plus être abattue ». D’autres actions de protestation sont prévues.

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