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Des huées, des cris et des face-à-face tendus avec les partisans de la Calédonie française. Ce qui aurait dû être une promenade de santé dans l’archipel, où elle a réalisé des scores importants lors des élections présidentielles de 2017 et 2022, s’est transformé en chemin de croix pour Marine Le Pen, en visite dans l’archipel du mercredi 28 mai au samedi 31 mai. La présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale le sait : sa proposition de pause institutionnelle suivie d’un référendum dans quarante ans est très éloignée de celle portée localement par les Loyalistes et Le Rassemblement-Les Républicains, qui veulent s’inscrire définitivement dans la République française, quitte à proposer un « développement différencié » entre le Sud, majoritairement non indépendantiste, et le Nord et les Îles indépendantistes.

Mais sa proposition est également très éloignée de la position historique du parti d’extrême droite sur la Nouvelle-Calédonie, opposé à l’accord de Nouméa (1998) et aux trois référendums sur l’indépendance qui en ont découlé. « On doit reconnaître que l’accord de Nouméa a au moins eu le mérite d’amener la paix », a même lancé Marine Le Pen, qui justifie sa volte-face par le « pragmatisme face au risque de guerre civile ».

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