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« Je pense qu’on a rempli une mission de service public, une mission culturelle et aussi une mission professionnelle envers l’industrie du luxe et de la mode », se félicitait, en 2023, Jean-Pierre Blanc dans Les Inrocks. Le satisfecit du directeur de la Villa Noailles, à Hyères (Var), qui organise chaque année deux prestigieux festivals, l’un consacré à la mode et à la photo, l’autre au design, masque toutefois une gestion calamiteuse dont l’ampleur a été révélée, jeudi 8 mai, par Ici (nouveau nom de France Bleu), citant un audit de l’inspection générale des affaires culturelles (IGAC).

Les chiffres sont parlants : des frais de déplacement et de réception somptuaires de plus de 1,2 million d’euros, des dettes fournisseurs chiffrées à 2,7 millions d’euros. Et un cumul de déficit qui frise les 4 millions d’euros. Soit autant que le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence péniblement renfloué par les pouvoirs publics en 2024. L’affaire fait d’autant plus de bruit que la Villa Noailles est l’un des centres d’art les plus subventionnés de France – les collectivités locales et l’Etat apportent 60 % de son budget de 6,5 millions d’euros, les 40 % restants provenant du mécénat.

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