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Histoires Web samedi, février 8
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L’Afghanistan est souvent décrite, dans l’histoire, comme le « cimetière des empires », car les interventions militaires des Britanniques, des Soviétiques et des Américains ont toutes fait long feu. On oublie souvent d’ajouter que c’est aussi un pays où la population est toujours la première à souffrir des décisions prises par les puissants qui président à sa destinée. En 2025, rien n’a changé. Celle du président américain, Donald Trump, de suspendre, le 20 janvier, pour quatre-vingt-dix jours, l’aide étrangère des Etats-Unis et de saborder les institutions chargées de la porter menace la vie d’Afghanes et d’Afghans déjà confrontés à une grave crise humanitaire et sociale.

Car si les Etats-Unis ont été chassés, sans ménagement, d’Afghanistan, à l’été 2021, par les talibans, ils n’en restent pas moins les principaux bailleurs de fonds d’un pays mis au ban des nations et sous de lourdes sanctions internationales. Au point que, selon l’Organisation des Nations unies (ONU), cette manne est vitale pour éviter à l’Afghanistan de s’écrouler. Selon les services de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (Sigar), l’agence chargée par le Congrès américain de veiller sur l’emploi des fonds des Etats-Unis, ces derniers « ont affecté ou mis à disposition 21,36 milliards de dollars [20,56 milliards d’euros] d’aide » depuis le retrait de leurs forces.

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