Le F-35, conçu par le constructeur américain Lockheed Martin, est l’un des avions de combat les plus performants au monde. De nombreux pays européens ont fait le choix de cet avion de chasse comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne. Un choix lié à leur appartenance à l’OTAN. Grâce à ce modèle commun, les armées peuvent mieux coopérer : c’est ce qu’on appelle l’interopérabilité c’est-à-dire la capacité de partager des infos, des manœuvres et des technologies entre alliés pour agir ensemble plus efficacement. Mais depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir et ses régulières menaces de désengager les Etats-Unis de l’OTAN, les partenaires européens qui ont opté pour le F-35 sont un peu amers. Retour en images sur les atouts et les limites de cet appareil qui a servi ce vendredi 13 juin à l’armée israélienne pour frapper l’Iran.
Interdépendance industrielle
La chaîne de production du F-35 est organisée à l’échelle mondiale. Elle est morcelée entre les Etats-Unis et leurs différents partenaires ayant investi dans le programme, créant de multiples sous-traitances industrielles. Plus de 300 fournisseurs sont actuellement répartis dans 11 pays. Cette dispersion augmente les délais de fabrication et de livraison.
Dépendance aux Etats-Unis
Les informations liées aux vols et au fonctionnement du F-35 sont envoyées vers les serveurs de Lockheed-Martin, hébergés aux Etats-Unis, ce qui soulève des questions relatives à la souveraineté des Etats acquérant des F-35. Par ailleurs, Washington conserve une large maîtrise d’œuvre technologique et un droit de regard indirect sur l’emploi opérationnel des avions.
Il vous reste 18.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.