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Histoires Web dimanche, mars 23
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Sur l’un des murs de l’atelier sont accrochés par dizaines des emporte-pièces, alênes, ciseaux, marteaux, coupe-rondelles et couteaux cornettes… Sur une dizaine d’établis, côte à côte, s’activent autant de femmes sous le regard attentif de Marilou Arcé, 33 ans, formatrice. Elles mesurent, découpent, assemblent et façonnent brides, licols, mantelets et selles dans le paradis de la formation équine de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).

Situé au Haras national du Pin, dans l’Orne – un petit « Versailles du cheval » isolé dans le bocage normand –, le pôle forme chaque année à la sellerie une vingtaine d’apprenants, dans le cadre d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Comment décide-t-on de devenir sellier ? Les parcours diffèrent, mais deux éléments sont indispensables : la passion des chevaux et une appétence pour les métiers manuels. « Un goût pour la rigueur, la minutie, la perfection », ajoute Vincent Dalodier, formateur.

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Elèves et formateurs partagent un intérêt pour les matières souples, la conception et la réalisation. Car ce métier implique de partir d’une matière brute, d’imaginer un objet compliqué, puis d’effectuer toutes les étapes de la fabrication pour parvenir à un produit fini. « C’est épanouissant », assure Marilou Arcé.

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