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Taxer durement les importations de biens étrangers, y compris en provenance de pays alliés, pour inciter les industriels à produire localement : cette stratégie vous rappelle quelque chose ? Oui, évidemment. Sauf que cette fois, il ne s’agit pas de la Maison Blanche, mais du Kremlin.

Depuis le mois de janvier, les « frais de recyclage » imposés lors de l’achat d’une voiture en Russie atteignent un niveau prohibitif. Or, étonnamment, ce surcoût ne s’applique qu’aux véhicules importés. Objectif : mettre des bâtons dans les roues des constructeurs chinois qui inondent de leurs SUV les rues, de Moscou à Vladivostok, trop contents de trouver de nouveaux débouchés quand la demande intérieure patine. La Russie a absorbé, en 2024, près de 20 % des exportations de voitures made in China.

En un battement d’essuie-glace, les Haval, Chery ou Geely se sont substitués aux BMW ou Skoda, contraints de quitter la Russie après l’invasion de l’Ukraine en février 2022. La part de marché des constructeurs chinois y est passée de 9 % en 2021 à 63 % en 2024, selon China Passenger Car Association. Un carton : parmi les dix marques les plus vendues en Russie figurent huit constructeurs chinois, selon l’agence russe Autostat.

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