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Histoires Web mardi, septembre 16
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L’acquisition de La Ruche qui dit oui ! par la société espagnole CrowdFarming a été négociée en avril. Mais la start-up, qui met en relation producteurs de denrées alimentaires et consommateurs par le biais d’une plateforme de commande en ligne, n’a souhaité le faire savoir que mardi 16 septembre. Sans préciser les détails ni le montant de la transaction.

Pourtant, cette entreprise, créée fin 2010 par Guilhem Chéron et Marc-David Choukroun, met la transparence au cœur de ses engagements. La Ruche qui dit oui ! a traversé une grave crise de croissance après l’euphorie de la période Covid-19. En 2020, la vente en circuit court et le recours à des produits alimentaires frais, sourcés directement et localement auprès des agriculteurs, ont le vent en poupe. La start-up ouvre alors un réseau de boutiques en propre. Las. Après la fin de la crise sanitaire liée au Covid, avec le retour des habitudes de consommation antérieures, et la vague d’inflation causée par la guerre en Ukraine, l’entreprise a été prise à contre-pied.

Philippe Crozet en a repris les rênes en 2022 pour la restructurer. « Nous avons fermé les magasins physiques, arrêté la distribution à domicile et nous nous sommes concentrés sur le modèle d’origine en améliorant le site Internet », explique le dirigeant. Le cœur du modèle repose, en fait, sur des dirigeants de « ruche », non salariés, qui vont constituer une base de clientèle et animer chaque semaine des marchés éphémères où seront distribués les produits commandés en ligne dans un catalogue établi avec les producteurs qui fixent leur prix. La Ruche qui dit oui ! prélève une commission de 20 % sur les transactions qui se répartit entre l’entreprise (11,6 %) et le responsable de la ruche (8,4 %).

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