Pour Jensen Huang, le patron de Nvidia, géant américain des composants consacrés à l’intelligence artificielle (IA), c’était son moment « one more thing » (« encore une chose »). A l’image de Steve Jobs, cofondateur d’Apple, qui conservait ses annonces les plus importantes à la fin de ses conférences annuelles, M. Huang a attendu les dernières minutes de sa keynote (« intervention »), le 18 mars, pour présenter son premier robot humanoïde. Celui-ci a été élaboré en collaboration avec Google DeepMind et Walt Disney.
Longtemps figures du cinéma de science-fiction – de C-3PO à Robocop –, les robots humanoïdes percent désormais l’écran pour entrer dans le monde réel. Les plus impressionnants étaient jusque-là ceux produits par Boston Dynamics, capables de se mouvoir comme des humains. Mais l’arrivée de l’intelligence artificielle générative a donné un nouvel élan à ce secteur.
A la robotique déjà déployée en masse dans les usines, mais aux fonctionnalités réduites à certaines tâches spécifiques, s’ajoute maintenant une gamme de robots dotés de membres – généralement deux bras, parfois deux jambes ou des roues, et une tête – capables de se déplacer dans des environnements complexes, de communiquer avec des humains, et d’apprendre par eux-mêmes de nouveaux savoirs.
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