« La Rivière des disparues », sur Max : Amanda Seyfried patrouille dans les rues de Philadelphie

MAX – À LA DEMANDE – SÉRIE

La ville de l’amour fraternel traverse une passe difficile : les trottoirs sont encombrés de tentes, les opioïdes font des ravages et le Philadelphia Police Department (PPD) n’y peut pas grand-chose. A moins que le sort des sans-abri et des toxicomanes laisse indifférent le reste de la cité. Ce thème – la cécité délibérée de la société – revient sans cesse au long des huit épisodes de La Rivière des disparues.

Mickey Fitzpatrick (Amanda Seyfried), agente du PPD et mère célibataire, refuse l’indifférence. Parce qu’elle vient des quartiers qui furent ouvriers avant leur abandon, parce que sa mère est morte d’overdose et que sa sœur Kasey (Ashleigh Cummings) est toxicomane. A la conscience sociale de la jeune policière s’ajoute une histoire familiale et sentimentale tourmentée, à l’intrigue policière réaliste se superposent les péripéties d’un mélodrame.

Ce mélange des genres est une aubaine pour Amanda Seyfried. Au tournant du siècle, l’actrice fit ses débuts dans un vénérable soap opera, As the World Turns. Devenue une star aussi bien au cinéma (Mamma mia !, Sur le chemin de la rédemption) que dans l’univers des séries (Big Love, The Dropout), elle s’est fait tailler un uniforme sur mesure, qui l’autorise aussi bien à tirer avec une arme à feu qu’à tirer des larmes à une pierre.

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