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Glamour, sexisme et coups bas, la bataille menée par la chanteuse américaine Taylor Swift pour récupérer la propriété de ses œuvres de jeunesse recèle tous les ingrédients d’une bonne série TV. Avec un résumé aguichant : la revanche du travail sur le capital.

Vendredi 30 mai, en effet, la superstar a annoncé qu’elle avait racheté au fonds d’investissement Shamrock Capital les masters ou enregistrements originaux de ses six premiers albums. Cette transaction, dont le montant n’a pas été divulgué, lui confère les droits d’exploitation des opus allant de Taylor Swift (2006) à Reputation (2017), que ce soit pour la distribution de disques, le streaming ou l’octroi de licence à un film. L’artiste contrôle désormais l’ensemble de son œuvre.

En 2004, l’adolescente avait signé avec la maison de disques Big Machine un contrat standard, offrant à son fondateur, Scott Borchetta, les droits d’exploitation de six albums. En 2018, Taylor Swift rejoint Universal Music, où elle conserve les masters de ses futurs albums. Les six premiers restent la propriété de M. Borchetta jusqu’à ce qu’il cède son label, en 2019, à un agent de stars, Scooter Braun, pour 300 millions de dollars (263 millions d’euros).

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