Trois morts dont deux femmes emportées l’une par les flots et l’autre par une coulée de boue, au moins cinq blessés, des routes détruites ou coupées, des quartiers inondés par des cours d’eau en crue, des milliers d’habitations endommagées… « C’est une journée tragique pour La Réunion », a solennellement déclaré le préfet du département de l’océan Indien, Patrice Latron, vendredi 28 février, en début de soirée, après le passage du cyclone tropical Garance, alors que l’île avait été placée en alerte violette, le niveau le plus élevé, interdisant toute sortie même pour les secours. Un phénomène « brutal » et « violent », qui s’est formé mardi à l’est de Madagascar et qui a « défiguré » La Réunion, a observé M. Latron.
L’œil du système a directement percuté l’île dans le Nord-Est, à Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, à 10 heures locales (7 heures dans l’Hexagone), avant de traverser le territoire et ressortir en fin de matinée par le sud-ouest, et de s’éloigner en s’affaiblissant.
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