Une enquête a été ouverte après la découverte d’« une effraction et de dégradations au domicile secondaire » de Jean-Luc Mélenchon, près de Montargis (Loiret), a annoncé mardi 17 décembre à l’Agence France-Presse (AFP) le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux. Ce dernier, qui évoque des « tags insultants et outrageants », précise que, « en l’état, le ou les auteurs des faits n’ont pas été interpellés ».
D’après une source proche du dossier, le ou les auteurs se sont introduits sur la propriété du leader de La France insoumise (LFI) en découpant une partie du grillage. Ils sont ensuite entrés par effraction dans le domicile par une fenêtre, a ajouté cette même source, précisant que les faits avaient été découverts lundi.
« Merci aux camarades qui regardent la télé de m’avoir prévenu de la dégradation de ma maison dans le Loiret. Je crains pour mes livres. Merci aux médias de ne pas aggraver ma mise en danger. » a réagi M. Mélenchon sur X.
« Apprendre par voie de presse que votre domicile a été dégradé est inadmissible. Notre mise en danger par ceux qui nous mettent des cibles dans le dos doit immédiatement cesser », a condamné sur X la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot.
M. Mélenchon a également reçu le soutien de dirigeants politiques de tous bords. La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, Marine Le Pen, a ainsi estimé sur X que « de tels agissements doivent faire l’objet d’une condamnation exemplaire. » « J’espère que tout sera entrepris pour retrouver les coupables de ces actes d’une grande lâcheté et j’apporte mon soutien à M. Mélenchon, qui en est aujourd’hui victime », a-t-elle ajouté.
Le maire (Les Républicains) de Cannes, David Lisnard, a affirmé sur le même réseau social que « tout cela est inadmissible et grave ». « Notre démocratie est malade », a-t-il conclu.