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D’ici à 2026, toutes les lignes de bus de Paris et de proche banlieue, jusqu’ici opérées en quasi-totalité par la RATP, devront avoir été ouvertes à la concurrence. Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports dans la région, a annoncé, mardi 25 mars, les « candidats pressentis » parmi ceux qui avaient répondu à l’appel d’offres concernant trois « lots » de lignes de bus. La régie parisienne n’en gagne qu’un et en perd deux au profit de ses concurrents, le franco-allemand Transdev et l’italien ATM, qui exploite les transports publics de Milan.

Ce choix doit être confirmé par IDFM, dirigée par la présidente de région, Valérie Pécresse (Les Républicains), lors du conseil d’administration du 10 avril. Mais son issue ne fait guère de doute car celui-ci est « à la main de Valérie Pécresse », selon la formule de plusieurs élus régionaux d’opposition.

Dans le détail, la RATP, au travers de sa filiale de droit privé Cap Ile-de-France, est « pressentie » pour le contrat de 19 lignes de bus du secteur de Massy et de Morangis (Essonne), dont une petite partie était opérée par son concurrent Keolis (groupe SNCF). Environ 650 agents de la RATP et 100 de Keolis seront transférés dans une filiale ad hoc de Cap Ile-de-France.

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