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A Pékin, en octobre 2014, quelque 30 000 sportifs ont couru un marathon ou un semi dans un épais brouillard de pollution, équipés pour certains d’un masque de protection. En janvier 2020, l’Open de tennis de Melbourne a lui aussi été perturbé par la mauvaise qualité de l’air et des fumées dues aux incendies qui ravageaient alors l’Australie. Des entraînements ont été reportés, de nombreux joueurs incommodés, certains victimes de malaises. La Slovène Dalila Jakupovic a même été contrainte à abandonner, terrassée par des quintes de toux…

Si les effets bénéfiques de l’activité physique sur la santé ne sont plus à démontrer, qu’en est-il quand les sportifs respirent un air pollué pendant leurs efforts ? La question est d’autant plus cruciale que 99 % de la population mondiale est exposée à un air qui dépasse les limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec des effets délétères connus sur l’organisme.

A moins de quatre ans des prochains Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles, le Comité international olympique (CIO) vient de publier un rapport de consensus « Qualité de l’air, santé respiratoire et performance chez les athlètes ». Celui-ci est résumé dans un article paru le 7 février dans le British Journal of Sports Medicine, dont la première autrice est Valérie Bougault, maîtresse de conférences à l’université Côte d’Azur (Lamhess), chargée du rapport de consensus du CIO.

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