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Histoires Web samedi, février 22
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Les becs sucrés sont gâtés. Ils vont pouvoir se régaler sans trop bourse délier. La poudre blanche est, en effet, moins prisée. A l’inverse du cours du cacao qui caracole en haut des tableaux, celui du sucre a connu un reflux. Sur les marchés, il s’est déprécié de près de 13 % en 2024 – même s’il a, depuis mi-février, quelque peu renversé la vapeur et repassé, dans la foulée, les 20 cents (20 centimes d’euros) la livre à New York. Un effet Saint-Valentin, avec son inévitable dégoulinade de douceurs rosées ?

Si les gourmands sont comblés, la potion est plus amère pour les sucriers. Le géant coopératif français Tereos a, ainsi, vu son chiffre d’affaires fondre de 16 %, à 4,6 milliards d’euros, sur les neuf premiers mois de son exercice 2024-2025, selon les données publiées mercredi 19 février. De même, sa marge a minci.

Les à-coups brutaux de ce marché de denrées mondialisé nécessitant de lourds capitaux ont eu raison des deux dernières sucreries privées présentes sur le territoire national. Mi-janvier, la sucrerie Ouvré Fils de Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne) a annoncé la fermeture définitive de ses portes, après cent cinquante ans d’activité. Tombée en panne pendant la campagne et suspectée d’une pollution accidentelle au sucre du canal du Loing, elle a stoppé son activité. Un arrêt brutal pour sa centaine de salariés.

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