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Histoires Web vendredi, juin 13
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Le score étriqué de leur candidat n’a pas atténué la victoire des nationalistes polonais. En remportant, le 1er juin, le second tour de l’élection présidentielle, Karol Nawrocki, élu avec 50,89 % des suffrages contre le maire libéral et pro-européen de Varsovie, Rafal Trzaskowski (49,11 %), a remis la Pologne, sixième économie de l’Union européenne (UE), dans le giron de la famille conservatrice dominée par la figure de Donald Trump. « On pourrait (…) dire que le “Washington Express” est arrivé à Varsovie », s’est réjoui le premier ministre hongrois, Viktor Orban, autre membre de la famille, ravi d’élargir le cercle européen, qui comprend déjà l’Italienne Giorgia Meloni et le Slovaque Robert Fico.

Les ressorts d’une élection sont d’abord endogènes. En l’espèce, le parti ultraconservateur Droit et justice (PiS), qui s’était fait représenter par Karol Nawrocki, 42 ans, historien de formation et totalement novice en politique, a su, de nouveau, attiser et exploiter le puissant nationalisme qui imprègne la société polonaise. Dans un pays qui a maintes fois failli disparaître et où il n’est pas rare que vos interlocuteurs abordent l’histoire par une série de reproches au monde entier et à l’Europe de l’Ouest en particulier, c’est une donnée essentielle.

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