Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, octobre 31
Bulletin

Les assassinats de civils dans les bourgades de la région de Kiev, occupées durant cinq semaines en 2022, avant l’échec de l’offensive russe contre la capitale ukrainienne, ont jeté une lumière crue sur les agissements de l’armée russe en campagne et choqué le monde. Un nom est devenu le symbole de l’enfer vécu par les populations : Boutcha.

Lire aussi | EN DIRECT, guerre en Ukraine : le point sur la situation

Trois cent cinquante-huit corps de civils avaient été retrouvés dans les rues de la ville lors de sa libération par les forces ukrainiennes, le 2 avril 2022, et d’autres enquêtes, pour viols ou tortures, sont venues s’ajouter à celles pour assassinats. Pour le moment, les policiers ukrainiens ont bouclé leurs enquêtes concernant 80 assassinats, selon la colonelle Khrystyna Podyriako et le lieutenant-colonel Dmytro Chevtchouk, qui dirigent, à Kiev, le département d’enquête sur les crimes de guerre. Une des tueries de Boutcha, celle de la rue Ivana-Franka, avait particulièrement marqué les esprits.

Après trois ans et demi d’enquête, la police ukrainienne a émis, vendredi 31 octobre, des « avis de suspicion » – qui correspondent, en droit ukrainien, à des avis de recherche transmis au procureur général, avant l’émission des actes d’accusation – visant 6 soldats russes pour l’assassinat de 17 civils et pour mauvais traitements à l’encontre de 3 personnes. Le communiqué de la police précise que, « durant l’occupation de la ville, les soldats russes ont pénétré dans les jardins, ont traîné de force des gens dans les rues et les ont tués devant leur maison. Certains ont été torturés avant d’être exécutés, et les occupants ont tenté de brûler certains corps afin de masquer leurs crimes ».

Il vous reste 80.4% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.