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Dans l’usine d’Opella, installée à Compiègne (Oise), les petites boîtes jaunes de Doliprane 1 000 milligrammes défilent à vive allure sur la ligne de conditionnement automatisée, ce jeudi 19 juin. La mécanique est rodée. En quelques secondes, les comprimés, préalablement façonnés dans un bâtiment adjacent du site de 22 hectares, sont insérés dans les alvéoles des blisters, scellés par une couche d’aluminium, puis glissés dans des étuis en carton avec une notice, avant de terminer leur course quelques mètres plus loin, prêts à être expédiés.

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Après l’agitation soulevée par la cession par Sanofi de 50 % des parts d’Opella, maison mère de l’antidouleur vedette des armoires et trousses à pharmacie françaises, au fonds d’investissement américain CD&R, finalisée en avril, l’ancienne division santé grand public du laboratoire tricolore souhaite rassurer sur ses intentions. Le Doliprane a beau avoir changé de passeport il y a deux mois, son ancrage français, lui, demeure.

Il faut dire que l’antidouleur à base de paracétamol, bien qu’il soit quasi exclusivement commercialisé dans l’Hexagone (seule 5 % de la production est consommée hors de France), pèse son poids dans le portefeuille de médicaments de la société, malgré son faible prix de vente. Il représente 70 % des ventes d’Opella en France. « Il s’agit de notre deuxième marque au niveau mondial », indique Ségolène de Marsac, ex de Sanofi, nommée en mai à la tête de la filiale française du groupe nouvellement indépendant.

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