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Histoires Web lundi, avril 28
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Professeur de droit public à l’université de Bordeaux, Ferdinand Mélin-Soucramanien fut l’auteur avec Jean Courtial, en 2014, d’un rapport au premier ministre sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Il a exploré l’hypothèse d’un territoire doté de « la pleine souveraineté avec partenariat fort avec la France » sur laquelle travaille aujourd’hui l’Etat dans les discussions en cours avec les partis politiques néo-calédoniens, indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste et non indépendantistes.

Quand le ministre des outre-mer, Manuel Valls, dit que l’accord de Nouméa de 1998 forme le socle des discussions sur le prochain statut de la Nouvelle-Calédonie, que cela veut-il dire ?

L’histoire récente de la Nouvelle-Calédonie repose sur deux accords politiques, qui répondent à des objectifs assez différents : l’accord de Matignon de 1988, qui rétablissait la paix [après la quasi-guerre civile qui a fait au moins 90 morts], et l’accord de Nouméa de 1998, projeté sur la décolonisation du territoire, avec, pour guides, la charte des Nations unies et la jurisprudence de la Cour internationale de justice.

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