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Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) l’a confirmé à l’issue de son congrès des 25 et 26 janvier à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) : une délégation se rendra à partir du 5 février à Paris pour rencontrer le gouvernement, comme l’avait proposé le premier ministre, François Bayrou, dans sa déclaration de politique générale, le 14 janvier. Mais pas question de se mettre autour de la table avec les non-indépendantistes, ni de négocier sur le fond, c’est-à-dire le futur statut d’autodétermination de l’archipel. « On y va pour des discussions préparatoires, sur le format, le calendrier, le contenu, la méthode. Il faudra aussi qu’on aborde la question des prisonniers politiques. Les discussions, elles, devront se faire ici, en Nouvelle-Calédonie », explique Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS.

Dans le camp loyaliste, dont les représentants sont déjà de retour dans la capitale, même fermeté. La solution « ne peut pas être l’indépendance », affirme Virginie Ruffenach, présidente du groupe Le Rassemblement (Les Républicains) au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Pour Nicolas Metzdorf, député macroniste et élu local Loyalistes, le grand accord de décolonisation que fut l’accord de Nouméa en 1998, avec son projet de « destin commun », est caduc. « Le niveau de haine entre les gens est très élevé, les gens ne se supportent plus », affirme-t-il. Les non-indépendantistes avancent leur projet fédéraliste, pour séparer les provinces du territoire. L’équation politique semble donc plus compliquée que jamais.

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