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Histoires Web dimanche, mai 25
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Le vendredi 23 mai 1975, il avait reçu la Palme d’or au Festival de Cannes pour Chronique des années de braise. Le cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina est mort cinquante ans plus tard, jour pour jour, vendredi 23 mai, à Alger, à l’âge de 91 ans.

« Je ne cesse de porter mon bled avec moi », disait ce fils de modestes paysans des hauts plateaux, qui s’était voué à la réhabilitation de la culture arabe. Né le 26 février 1934 à M’Sila, dans les Aurès, Mohamed Lakhdar Hamina fait, à partir de 1952, ses études en France, à Antibes (Alpes-Maritimes), où il rencontre sa future femme, une Française, avec laquelle il élèvera quatre fils.

Pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), son père est enlevé, torturé et tué par l’armée française. Lui-même entre au Front de libération nationale (FLN), puis, appelé sous les drapeaux, il déserte pour rejoindre le gouvernement provisoire de la République algérienne, à Tunis. Quand on lui demande son métier, il répond « cinéaste », affirmation d’une vocation plus que d’une expérience, car il n’a encore rien tourné.

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