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Connu pour son allure bonhomme, son franc-parler et pour avoir fait du petit constructeur automobile japonais Suzuki Motor un groupe d’envergure mondial, Osamu Suzuki est mort à l’âge de 94 ans, le 25 décembre à Hamamatsu (centre), d’un lymphome malin. L’annonce en a été faite le 27 décembre par le constructeur, qui a précisé que ses funérailles avaient été organisées dans l’intimité familiale. Akio Toyoda, président du constructeur numéro un mondial, Toyota, lui a rendu hommage : « Pour moi, il était plus qu’un chef d’entreprise admiré. Il était comme un père. Il était une figure paternelle qui a développé les kei cars, les mini-véhicules, au point d’en faire la véritable voiture du peuple japonais. »

Né Osamu Matsuda en 1930 dans le département de Gifu (centre), le futur patron de l’automobile commence par enseigner après la guerre dans une école primaire de l’arrondissement de Setagaya, à Tokyo, tout en étudiant le droit à l’université Chuo. En mars 1953, il obtient son diplôme et entre à la Banque mutualiste Chuo, aujourd’hui la banque Aichi.

C’est pendant ses activités bancaires qu’il rencontre et épouse Shoko Suzuki, petite-fille du fondateur du constructeur éponyme, Michio Suzuki (1887-1982). Il en prend le patronyme, devenant Osamu Suzuki, puis intègre dans la foulée le groupe créé en 1909, d’abord spécialisé dans les métiers à tisser avant de se lancer en 1952 dans les vélomoteurs puis en 1955, avec la Suzulight 360 cm3, dans les kei cars, ces minivoitures japonaises, aux dimensions et à la puissance fixées par la loi.

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