La mort de Xavier Durringer, électron libre du théâtre et du cinéma au style nerveux

Né le 1^er décembre 1963, l’auteur, metteur en scène, scénariste et réalisateur Xavier Durringer est mort le 4 octobre, à l’âge de 61 ans, d’une crise cardiaque, à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), où il résidait. La vie artistique de cet écrivain prolifique, rendu populaire en 2011 avec son film La Conquête (consacré à l’ascension du pouvoir de Nicolas Sarkozy, avec Denis Podalydès dans le rôle-titre), a pourtant démarré bien avant le cinéma. Avec et grâce au théâtre, dont il a été, pendant les années 1990, l’une des figures de proue.

C’est au lycée que l’adolescent découvre le spectacle vivant. Un univers dans lequel il s’immerge pour de bon en rejoignant Acting International, école de théâtre fondée par Robert Cordier. Ce pédagogue a, en partie, mené carrière aux Etats-Unis, temple de l’Actors Studio dont sont sortis Al Pacino, Marlon Brando ou Robert De Niro. La méthode américaine, qui promeut un jeu ultra-incarné, n’était sans doute pas étrangère à la nature organique des représentations de Xavier Durringer.

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