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Histoires Web vendredi, janvier 31
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Rares sont les figures catholiques tellement décriées qu’elles sont non seulement rejetées par Rome mais aussi par les mouvements dissidents, même groupusculaires, auxquelles elles appartiennent. L’évêque britannique Richard Williamson, 84 ans, était de ceux-là. Hospitalisé fin janvier, l’ecclésiastique intégriste britannique, ex-membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, est mort, mercredi 29 janvier dans la nuit, d’une hémorragie cérébrale.

Il était l’un des évêques encore vivants ordonnés en 1988 par Marcel Lefebvre, fondateur de cette fraternité rejetant les changements introduits par le concile Vatican II (1962-1965) en matière de liturgie, de dialogue interreligieux et, plus largement, de rapport à la modernité. Avec eux, il était entré en dissidence de Rome, entamant avec le Vatican des décennies de relations orageuses faites d’excommunications et de conciliations.

Longtemps, Richard Williamson, que beaucoup considéraient comme un extrémiste religieux, en fut l’un des membres les plus emblématiques, avant de s’en faire exclure. Il s’était fait connaître du grand public par des propos misogynes, complotistes et négationnistes. Outre ses déclarations sur les femmes, qui ne devraient, selon lui, ni travailler, ni étudier à l’université, il avait remis en cause la véracité des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et ceux de 2005 dans le métro de Londres. Richard Williamson les avait imputés aux gouvernements respectifs des deux pays.

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