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Histoires Web dimanche, mars 23
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George Foreman était un homme de foi, un homme d’affaires et, surtout, un boxeur hors pair. Un pugiliste américain à l’uppercut dévastateur, un grand gaillard (1,92 m) réputé pour sa force surhumaine, qui lui permit de dominer les rings pendant plusieurs décennies, jusqu’au milieu des années 1990. Pour sa famille, il était également « une force du bien, un homme de discipline et de conviction », a-t-elle écrit dans le communiqué qui a annoncé son décès, vendredi 21 mars, à l’âge de 76 ans, à Houston (Texas).

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La légende de « Big George » est née un jour d’octobre 1968 quand, parfait inconnu de 19 ans, il remporte la médaille d’or dans la catégorie des poids lourds aux Jeux olympiques de Mexico. Proche de la retraite, en avril 1995, il avait accepté d’ouvrir sa boîte à souvenirs pour Le Monde et de revenir sur ces débuts : « J’étais un voyou, un mauvais garçon. Je montais sur le ring pour tuer mon adversaire. La haine était dans mon corps, dans mes muscles, derrière chacun de mes coups de poing. »

Au commencement, George Foreman est donc habité par cette enfance difficile, vécue dès sa naissance, le 10 janvier 1949, dans un quartier noir défavorisé de Houston. Déscolarisé à 15 ans, il s’essaie à la maçonnerie et la menuiserie avant de trouver une première fois sa voie : « Je crois que la nature m’a fait boxeur. C’est en moi. Je suis né pour monter sur le ring. » Déjà champion national et olympique, il conquiert le titre mondial, le 22 janvier 1973, à Kingston (Jamaïque), lors d’un combat mémorable.

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