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Histoires Web samedi, avril 26
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Vingt ans après la mort de Jean Paul II, la disparition du pape François, survenue le 21 avril, suscite le même geste commémoratif de l’Etat. Et la même polémique autour de la notion de laïcité. Comme le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2005, celui de François Bayrou a demandé de mettre les drapeaux en berne sur les bâtiments publics samedi 26 avril, jour des obsèques du souverain pontife. Une décision, avait-il jugé, en 2005, qui « ne correspond pas à la distinction qu’il faut faire entre convictions spirituelles et choix politiques et nationaux ». « Je n’aurais certainement pas pris une telle décision », ajoutait le président du parti de centre droit UDF, à l’époque allié rebelle du gouvernement.

Vingt ans plus tard, la décision « a été prise par l’Elysée, en accord avec le premier ministre », dit-on à Matignon. En visite dans l’océan Indien, le président de la République n’a pas cessé d’envoyer des messages à la communauté catholique, et ce, dès l’annonce de la mort de François. Jeudi, à Madagascar, il est allé voir le père Pedro, un proche du pape qui a créé une communauté non loin d’Antananarivo. « Lui, c’est un père, donc il montre le ciel, a déclaré Emmanuel Macron. Moi, je suis le président d’une République qu’on dit laïque. Mais dans la République française, avec sa liberté, son égalité, sa fraternité, il y a tellement de choses qui ressemblent à l’universalisme chrétien [qu’]on aura chacun nos interprétations. Mais je sais une chose, c’est qu’à la fin la racine est la même. »

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