Dans le stand-up, la tendance post-Blanche Gardin n’en finit pas de susciter des vocations. Qu’il s’agisse de nouvelles venues, à l’image d’Amandine Lourdel, de Blandine Lehout, d’Elena Nagapetyan, de Mélodie Fontaine, de Marine Leonardi, ou des nouveaux spectacles de Tania Dutel et de Rosa Bursztein, faire le tour de ces seules-en-scène humoristiques, c’est constater à quel point l’anatomie féminine est devenue un sujet récurrent.
Abordé sans détour et avec autodérision, il devient un exutoire à une pudeur jugée mal placée. Certains passages sont impossibles à sortir du contexte global de ces spectacles, de la liberté qu’offre la scène, de la complicité qui s’installe entre le public et l’humoriste et lui permet d’aborder ce qui semblait, jusqu’à présent, inabordable.
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