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Un mois à peine après la fin des élections dans les fédérations, la ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative, Marie Barsacq, veut en tirer les enseignements. Dans un courrier – que Le Monde a pu consulter –, daté du mardi 14 janvier et envoyé jeudi , Mme Barsacq demande à chaque présidente et président de fédération de répondre à un questionnaire « permettant de dresser un premier bilan de ces élections, et de l’application de la loi du 2 mars 2022 [visant à démocratiser le sport en France] ».

« Ce retour d’expérience permettra de nourrir la réflexion sur les évolutions législatives ou réglementaires souhaitables pour renforcer le modèle sportif français. Si les impacts de la loi du 2 mars 2022 ne correspondent pas à ceux attendus, des mécanismes de correction pourront être envisagés », est-il précisé dans la missive, cosignée avec David Lappartient, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

La lettre fait suite aux critiques des fédérations olympiques d’été, qui ont été relayées à la mi-décembre par M. Lappartient. Lors des élections, auxquelles elles procèdent à chaque début d’olympiade, à l’automne, les fédérations avaient peu goûté les nouvelles obligations législatives, parmi lesquelles la stricte parité femme-homme dans les instances dirigeantes – dès 2024 au niveau national, à partir de 2028 au niveau régional –, la limitation à trois du nombre de mandats présidentiels, ou encore la meilleure représentativité du vote des clubs.

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