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Histoires Web jeudi, août 28
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Autour de François Bayrou, les langues se délient. Le premier ministre, empêtré dans une tempête politique et économique qu’il a lui-même provoquée par sa décision de recourir à un vote de confiance à l’Assemblée nationale, le 8 septembre, est désormais confronté aux critiques sur sa méthode. Une vague de doutes et même de réprobations a gagné l’exécutif et les parlementaires, pris au piège de cette décision dont ils mesurent encore mal les répercussions sur la suite du quinquennat d’Emmanuel Macron.

« François Bayrou continue sa mission qui est d’expliquer aux Français pourquoi il a pris cette décision… une décision un peu étrange et inattendue », a commenté, mercredi sur TF1, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas. Comme la quasi-totalité des ministres, l’élue Les Républicains (LR) des Yvelines a été tenue à l’écart de cette décision tonitruante, prise au cœur de l’été par le locataire de Matignon. « C’est un choix délibéré de créer la surprise. Il y a quelque chose d’un peu bravache chez lui. L’homme a de l’orgueil », constate une autre ministre.

Mais le chef du gouvernement se retrouve esseulé, devant l’opposition frontale qui se dessine à l’Assemblée nationale, allant de l’ensemble de la gauche, au Rassemblement national (RN) et incluant même les élus modérés du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT). Tous promettent à l’unisson une fin tragique à François Bayrou, qui engagera sa responsabilité, sur le fondement de l’article 49.1, après une déclaration de politique générale sur les finances publiques. « Quand vous demandez la confiance, il faut essayer de la construire », critique l’ancien premier ministre Edouard Philippe, mercredi, dans un entretien à l’Agence France-Presse (AFP).

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