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Histoires Web mardi, novembre 12
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Son histoire avait ému les spectateurs des Jeux paralympiques de Paris : le 8 septembre, Elena Congost franchissait la ligne d’arrivée du marathon réservé aux athlètes malvoyants (T12) en soutenant son guide, perclus de crampes. Mais l’Espagnole, troisième de l’épreuve, avait été disqualifiée : en voulant empêcher son guide de chuter, elle avait lâché le lien qui les unissait, ce qui est interdit par le règlement. La médaille de bronze avait finalement été attribuée à la Japonaise Misato Michishita, qui avait pourtant terminé la course plus de trois minutes après la championne paralympique de Rio 2016.

A défaut de médaille, Elena Congost va recevoir une aide financière de la part du comité paralympique espagnol, a fait savoir celui-ci dans un communiqué, vendredi 8 novembre. Cette bourse de 2 050 euros mensuels, allouée aussi bien à la sportive qu’à son guide – son entraîneur touchera 900 euros –, correspond à la somme qui lui aurait été accordée, chaque mois, dans le cadre d’un plan d’accompagnement des sportifs paralympiques du pays si elle était montée sur le podium à Paris. La Madrilène de 37 ans en bénéficiera jusqu’à l’approbation du prochain plan d’accompagnement, au cours des premiers mois de l’année 2025.

A la fin d’octobre, la requête du comité paralympique espagnol visant à accorder une deuxième médaille de bronze à la coureuse – sans retirer la sienne à Misato Michishita –, en plaidant l’assistance à personne en danger, avait été rejetée par la fédération internationale de para athlétisme. Le comité espagnol avait alors réitéré son soutien à l’athlète, qui pourrait se tourner vers une action en justice.

Le Monde avec AFP

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