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« Plus dynamique, plus imprévisible et [proposant] plus d’affrontements de haut niveau, la refonte la plus radicale de la Ligue des champions depuis vingt-cinq ans tient sa promesse de revigorer la compétition de clubs la plus importante d’Europe. » L’Union européenne des associations de football (UEFA) n’a pas modéré son autosatisfaction pour dresser un premier bilan de la nouvelle formule de sa compétition phare avec laquelle, il est vrai, la confédération européenne jouait gros.
Ses objectifs étaient placés sous le signe « + » : plus de spectacle, plus d’incertitude… mais aussi plus de matchs (189 contre 125 auparavant, pour 36 clubs au lieu de 32) et plus de revenus pour les participants et l’UEFA elle-même. Si ces deux derniers buts étaient acquis d’emblée, qu’en est-il des deux premiers ?
Le pari était délicat, en particulier en raison de la complexité et du caractère inédit de la « phase de ligue » qui s’est achevée mercredi 29 janvier, organisée selon un « système suisse » inspiré des tournois d’échecs.
Cette formule alambiquée offre à chaque participant huit matchs et autant d’adversaires différents, renonçant aux traditionnels groupes de quatre équipes s’affrontant par allers-retours. Seul élément de lisibilité, le classement unique pour les 36 participants a donné à la compétition des airs de championnat.
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