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A l’Assemblée nationale, où se tenait, lundi 3 mars, le débat sur l’Ukraine, la gauche a une nouvelle fois donné à voir deux visions du monde sur les questions internationales. Au cœur des dissensions, l’aide à l’Ukraine et le renforcement de la défense européenne, après l’altercation entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche, qui semble avoir sonné le début du désengagement américain sur le sol européen : M. Trump a brutalement gelé, lundi 3 mars, l’aide militaire à l’Ukraine. « Les vrais pacifistes savent que la guerre, toujours détestable, est parfois inévitable », a déclaré le président du groupe socialiste, Boris Vallaud, affirmant que « l’Amérique du président Trump n’est plus notre alliée ». « Ayons l’honnêteté de dire que nous savions depuis longtemps inscrit le désengagement progressif des Etats-Unis en Europe », a-t-il admis.

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Pour sortir de cette crise inédite, et « financer ce soutien militaire à l’Ukraine », le Parti socialiste (PS) propose de saisir « les [210] milliards d’euros d’avoirs russes gelés dans nos banques », et d’arrêter de laisser « transiter par nos ports, avec la complicité de nos entreprises, son gaz naturel liquéfié », visant sans le dire Total Energies. Il appelle de ses vœux à un « grand emprunt commun de 500 milliards », la seule façon de « sauver la paix et la sécurité en Europe ». Autant de pistes qui correspondent à celles qui ont déjà été professées par l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, venu, lundi, écouter les débats à l’Assemblée depuis le balcon des visiteurs. Après le discours de Marine Le Pen, l’ancienne tête de liste pour Place publique et le PS aux élections européennes est sorti livrer à la presse ses positions, en face du Palais-Bourbon. Il a commencé par étriller la cheffe de file du Rassemblement national, qui « n’a pas eu un seul mot pour critiquer le président des Etats-Unis » et qu’il a qualifiée de « patriote de pacotille ». « La menace de la guerre à l’intérieur des frontières de l’Union européenne n’a jamais été aussi présente », a-t-il averti.

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