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Histoires Web vendredi, juin 6
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Cela pourrait commencer comme une chanson de Vincent Delerm : une fin de matinée douce du mois de mai, rendez-vous rue de la Folie-Méricourt, Paris 11e. Dans les bureaux du label Tôt ou tard, le chanteur arrive, ponctuel, grandes lunettes à la Jean-Luc Godard, allure décontractée, jean et baskets. La Fresque, son huitième album de compositions originales, sort dans les bacs. Un retour splendide et plein de « vies » multiples.

Loquace et enthousiaste durant plus d’une heure d’entretien, celui qui fut stagiaire au service Culture du Monde tourne les questions et ses réponses dans tous les sens, perd parfois le fil, mais retombe toujours sur ses pattes. Visage familier de la chanson française, ce chanteur atypique (le « style Delerm » est pratiquement entré dans le langage lexical) suscite logiquement autant de passion chez ses fans que d’irritation chez ses détracteurs, qui l’ont un peu vite étiqueté comme le « bobo intello » à la veste de velours. Une image réductrice qu’il prend un malin plaisir à tourner en dérision lors de ses concerts.

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