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C’était l’un des chevaux de bataille de la Fédération française de rugby (FFR). « Il faut que l’on soit beaucoup plus influent à l’échelle internationale », constatait Florian Grill, son président, à l’automne 2023, peu après l’élimination du XV de France en quarts de finale de la Coupe du monde, à domicile. Déplorant la faible présence de ses compatriotes dans les commissions de World Rugby, la fédération internationale, le dirigeant appelait à peser davantage au sein de ces instances qui travaillent sur les évolutions de l’Ovalie.
Si l’ancien capitaine des Bleus, Abdelatif Benazzi, qui avait fait campagne sur ce thème, a échoué de peu à conquérir la présidence de World Rugby, en novembre 2024, la FFR se félicite d’avoir placé plusieurs de ses représentants dans cinq de ses entités « pour le cycle janvier 2025-janvier 2029 ». A commencer par M. Benazzi lui-même.
Vice-président de la FFR chargé de l’international, l’ex-deuxième ligne dirige dorénavant la commission « phare », celle de la haute performance du rugby masculin, où siègent notamment des arbitres et des sélectionneurs. « C’est elle qui régit le rugby professionnel de haut niveau et mène toutes les réflexions sur l’évolution du jeu, la santé des joueurs, le calendrier… Toutes les décisions sur le rugby mondial en découlent », décrit l’intéressé.
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