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La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France, le 24 avril, par trois arrêts au motif que nos autorités d’enquête et juridictions ont failli à protéger des requérantes qui dénonçaient des actes de viols. Au moment des faits, celles-ci avaient 13, 14 et 16 ans et auraient manqué d’accompagnement, d’écoute et de protection au cours de la procédure pénale.

Cette décision impose de reconnaître les manquements de notre système constatés par la Cour et d’engager, sans délai, une véritable stratégie nationale pour mieux protéger les enfants victimes de violences sexuelles. Ces trois arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme imposent un constat immédiat : la France doit repenser sa manière d’accompagner les enfants victimes d’infractions sexuelles.

Il ne s’agit plus seulement de bonnes intentions, mais d’une nécessité urgente d’imposer une nouvelle ambition au service de ces jeunes victimes, pour leur éviter d’être confrontées à une victimisation secondaire, née des lenteurs et de la vicissitude de la procédure pénale.

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Le recueil de la parole de l’enfant doit devenir une priorité absolue. Les auditions doivent être conduites dans un cadre sécurisant, respectueux de leur dignité et de leur vulnérabilité, à l’image des dispositifs déjà expérimentés dans les salles dites « Mélanie », spécialement conçues, dans certaines gendarmeries, pour accueillir des auditions d’enfants.

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