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Lorsque La Forteresse noire sortit en salle en France, le 2 mai 1984, la presse ne fut guère indulgente. Le troisième long-métrage de Michael Mann, réalisé en 1983, fut considéré comme un navet, « une bonne vieille série Z avec fumigènes à gogo et monstres de pacotille ». On lui reprocha son emphase, son aspect « tape-à-l’œil » et l’incohérence de son récit. Parmi les rares opinions favorables, il y eut Le Monde, sous la plume de Colette Godard, qui soutenait que, « entre le mythe, le fantastique BD, les effets optiques fort beaux et les décors d’opérette très réussis, le metteur en scène Michael Mann, qui est également scénariste, n’a pas lésiné ». La critique anglo-saxonne n’avait déjà pas, de son côté, été très charitable.

Lire la critique de Colette Godard (en 1984) : Article réservé à nos abonnés Vertiges optiques de « La Forteresse noire », de Michael Mann

Mais comment juger ce qui n’est pas un film mais le fantôme d’un film, les ruines d’une production incroyablement ambitieuse frappée par une malédiction ? Au tournage éprouvant dans les studios de Shepperton, en Angleterre, et dans une ancienne carrière d’ardoise du Pays de Galles s’était ajoutée la mort, avant la fin du tournage, de Wally Veevers (1917-1983), spécialiste des effets spéciaux, poste crucial dans cette transposition cinématographique du roman fantastique de F. Paul Wilson que Mann, dans son scénario, va profondément transformer.

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