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Difficile de faire parcours plus brillant que celui de Duo Yi, 24 ans. Après une licence en relations internationales obtenue avec les honneurs à l’université de Pékin, la plus prestigieuse de Chine, la jeune femme a poursuivi un master à Oxford, au Royaume-Uni, grâce à une bourse destinée aux étudiants les plus doués. Elle a souhaité aller encore plus loin et a postulé pour un doctorat à la Kennedy School de Harvard, aux Etats-Unis, le top mondial en sciences politiques. « C’était le programme de mes rêves. J’étais extrêmement heureuse quand j’ai appris que j’étais admise », dit-elle au Monde.

Duo Yi a reçu son visa il y a quelques semaines, mais elle n’est pas sûre qu’il soit encore valable, et se demande désormais, vu l’hostilité affichée par l’administration américaine à l’égard des étudiants chinois, s’il lui sera possible d’étudier sereinement aux Etats-Unis. Deux annonces successives ont compliqué ses plans. D’abord la bataille engagée par Donald Trump contre l’accueil d’étudiants étrangers à Harvard, qui, même si le président américain est contredit par des juges, laisse l’étudiante dans la crainte d’un environnement très incertain. Puis, les déclarations du secrétaire d’Etat et conseiller à la sécurité nationale, Marco Rubio, qui, mercredi 28 mai, a dit vouloir « révoquer activement les visas pour les étudiants chinois, notamment ceux ayant des liens avec le Parti communiste chinois ou étudiant dans des filières sensibles ».

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