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Histoires Web lundi, mars 3
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Le procureur fédéral suisse Thomas Hildbrand est un magistrat d’expérience, mais il risque de se sentir un peu seul lors du procès en appel de Michel Platini et de Sepp Blatter, qui s’ouvre lundi 3 mars et se déroule jusqu’au 6 devant la cour d’appel extraordinaire du tribunal pénal fédéral suisse, à Muttenz. Représentant du Ministère public de la confédération (MPC), ce spécialiste de la criminalité financière ne pourra pas compter sur la présence de la Fédération internationale de football (FIFA), partie civile dans ce dossier.

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La FIFA était pourtant là en juin 2022, en première instance, devant le tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone, où au terme d’une audience électrique, les deux prévenus avaient été relaxés des chefs « d’escroquerie, gestion déloyale, abus de confiance et faux dans les titres » dans l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses fait en février 2011, sur validation de l’ex-président de la FIFA, Sepp Blatter, à son homologue de l’Union des associations européennes de football (UEFA), Michel Platini.

L’avocate de la FIFA, Me Catherine Hohl-Chirazi avait demandé, lors de sa plaidoirie, que les 2,229 millions de francs suisses « volés et détournés par les prévenus » soient restitués à l’instance. Sans retenir ses coups, snobée par les prévenus, elle avait tenté de démonter leur thèse : celle du reliquat de salaires résultant d’un accord oral que MM. Platini et Blatter auraient scellé, en 1998, fixant la rémunération du Français à un million de francs suisses annuels en tant que conseiller du Suisse.

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