Quand il s’agit de reconstruire, la Chine répond d’habitude présent. Elle a fait montre de bonnes intentions, malgré la chute, le 8 décembre 2024, de Bachar Al-Assad, qu’elle avait reçu un peu plus d’un an plus tôt, en septembre 2023, contribuant alors à l’effort du président syrien pour s’extirper de l’isolement, même si Pékin s’était bien gardé d’investissements significatifs dans la Syrie en guerre. La Chine ne s’est pas impliquée dans le conflit, à la différence de deux de ses principaux partenaires diplomatiques, la Russie et l’Iran. Elle dispose donc d’une latitude, d’autant que le nouveau dirigeant, Ahmed Al-Charaa, se montre lui-même pragmatique envers les amis de la Chine que sont Moscou et Téhéran.
« La Chine mène de longue date une politique d’amitié et de coopération avec la Syrie. Nous sommes prêts à continuer à travailler avec la communauté internationale pour que la Syrie connaisse une transition apaisée et se place progressivement sur le chemin d’un développement pacifié », a déclaré le représentant de la Chine à l’ONU, Fu Cong, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, le 8 janvier.
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