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En janvier 2018, un an après la première investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, Apple avait promis d’apporter « une contribution directe » de 350 milliards de dollars (334,4 milliards d’euros) sur cinq ans à l’économie américaine, avec 20 000 créations d’emplois à la clé. Lundi 24 février, Tim Cook, le PDG du fabricant d’iPhone, a redonné des gages au président américain, mais, signe des temps, il a dû aller plus vite et plus fort.
Apple a annoncé son intention de déployer 500 milliards de dollars d’investissements sur quatre ans, avec un nombre de « jobs » créés identique à 2018. Visiblement les milliards comptent davantage que l’emploi… Peu de détails sont donnés sur ce programme astronomique, une usine pour produire des serveurs à Houston (Texas), une académie de formation dans le Michigan, de la recherche et développement : finalement, l’important, c’est l’affichage politique qui permet au président américain d’affirmer que cet engagement de la firme à la pomme est une preuve de « confiance dans ce que nous faisons ».
Pour Apple, dont l’essentiel de la base industrielle se trouve en Chine, c’est le prix à payer compte tenu de sa vulnérabilité face aux menaces de hausse des tarifs douaniers brandies par Donald Trump.
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