« Fachos », « Nik le RN », tagués à la peinture rouge. Lundi 21 avril, la députée Rassemblement national (RN) du Vaucluse Marie-France Lorho a partagé sur ses réseaux sociaux les tags injurieux, graffés dans la nuit sur la vitrine de sa permanence parlementaire à Orange (Vaucluse). « Ces dégradations sont inacceptables. Je ne me tairai pas et je porterai plainte. La justice fera son travail », prévient l’élue.
Cet exemple de vandalisme est le dernier en date d’une longue série de dégradations qui s’invitent régulièrement dans les pages de la presse régionale. Tags d’insultes ou de menaces, vitres brisées, serrure bouchée, etc. Ces dernières années, dans le prolongement des messages haineux en ligne, les permanences des parlementaires en circonscription sont devenues la cible physique des revendications ou des contestations en tout genre. Une tendance qui inquiète les parlementaires et leurs collaborateurs pour leur sécurité, en plus de causer des soucis administratifs.
Quand il a été élu, lors des législatives de juillet 2024, député du Finistère, sous les couleurs de La France insoumise (LFI), Pierre-Yves Cadalen avait entendu un conseil qui se transmettait par le bouche-à-oreille dans la circonscription : ne pas prendre une permanence parlementaire au rez-de-chaussée. Ses prédécesseurs s’étaient installés dans les étages, ce que le jeune député a refusé de faire pour rester à portée des gens.
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