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Histoires Web samedi, février 15
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C’est en général de formation, rompu aux négociations délicates, que Joao Lourenço va s’installer à la présidence de l’Union africaine (UA). Réunie à Addis-Abeba pour son 38e sommet annuel, l’organisation panafricaine, qui compte 55 pays membres, doit confier au président angolais, samedi 15 février, sa présidence tournante pour un mandat d’un an. Une première pour l’Angola, puissance pétrolière et militaire, trait d’union entre l’Afrique centrale et l’Afrique australe.

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Le dossier le plus urgent du nouveau président de l’UA est assurément celui de la crise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dont il est familier. Médiateur désigné par l’UA depuis 2022, il n’est pas parvenu à empêcher, fin janvier, la chute de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, entre les mains du Mouvement du 23-Mars (M23), ni l’entrée de ce groupe armé – soutenu par les forces rwandaises – dans Bukavu, capitale du Sud-Kivu, protégée essentiellement par des militaires burundais.

Le risque de voir cette crise régionale dégénérer en conflit continental n’est pas à exclure. L’Afrique du Sud a envoyé de nouveaux soldats pour appuyer Kinshasa, et Paul Kagame, le président du Rwanda, balaie d’un revers de main les menaces de sanction, sans pour autant reconnaître l’implication directe de ses soldats derrière le M23, pour lequel il dit toutefois éprouver de la « sympathie ».

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