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Quelle que soit la ville française, le ticket ou l’abonnement payé par les voyageurs pour prendre un bus, un tram ou un métro ne couvre qu’une partie du coût du service. Le reste est financé par les collectivités locales, autorités organisatrices de la mobilité (AOM) sur leurs territoires respectifs. Dans un rapport consacré à la part payée par les usagers dans les transports publics urbains, publié lundi 15 septembre, la Cour des comptes alerte sur le fait qu’elle n’a cessé de décroître ces dernières années pour atteindre 41 % des coûts de fonctionnement des réseaux. Si l’on ajoute à l’équation les investissements supportés par les autorités organisatrices de la mobilité, la contribution des passagers descend à 26 % du coût réel.

Ces données datent de 2019, « dernière année à laquelle ce ratio a été mesuré », précise la Cour des comptes. Mais, note-t-elle, ce phénomène s’est accru. Les hausses tarifaires ont été « peu élevées ou peu fréquentes », « guidées par un souci général de modération des prix », en particulier « dans le cas des abonnements qui, en province, évoluent bien moins vite que l’inflation ». A ce propos, la Cour salue le fait qu’Ile-de-France Mobilités (l’autorité organisatrice des mobilités de la région capitale) et l’Etat se soient accordés sur « un scénario d’augmentation des tarifs au moins égale à l’inflation » qui augure d’une stabilisation des ressources pour le plus grand réseau de transports français.

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