Le format de la Coupe du monde féminine de football évolue. A compter de l’édition 2031, qui a été pré-attribuée aux Etats-Unis, 48 sélections vont prendre part au tournoi, a fait savoir la Fédération internationale de football (FIFA), vendredi 9 mai, dans un communiqué.
La décision a été prise à l’unanimité par le conseil de l’instance, précise le texte, « compte tenu des progrès remarquables réalisés récemment par le football féminin à travers le monde ». Cette extension n’est pas vraiment une surprise : le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait fait part de son intention de la rendre effective lors du congrès de la fédération européenne, l’UEFA, en avril à Belgrade.
« Il ne s’agit pas seulement d’avoir 16 équipes supplémentaires (…) mais de franchir une nouvelle étape dans le développement du football féminin en général », a plaidé le dirigeant, cité dans le communiqué. Elargir l’accès à « la compétition d’élite » à plus de nations permettra d’« accélérer les investissements » dans ce secteur, estime-t-il.
Un élargissement dès 2026 pour les hommes
Le Mondial 2023, organisé en Australie et en Nouvelle-Zélande et remporté par l’Espagne, avait été le premier à accueillir 32 équipes. Il en sera donc encore de même en 2027, au Brésil, avant l’entrée en vigueur de cette extension.
Les premières éditions de l’épreuve, en 1991 et 1995, ne comptaient que 12 participants, avant d’être étendues à 16 (1999, 2003, 2007, 2011), puis à 24 (2015, 2019).
Le passage de 32 à 48 sélections avait, lui, déjà été entériné pour les hommes dès la prochaine Coupe du monde, qui doit se tenir au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis, du 11 juin au 19 juillet 2026.