A la veille de l’entrée en vigueur, le 22 décembre, de nouveaux tarifs médicaux plus élevés, le sujet ne fait pas débat dans la salle d’attente de La Maison de santé pantinoise, à Pantin (Seine-Saint-Denis). « Protéger notre système, ça implique de bien traiter les patients, mais aussi de prendre soin des médecins », réagit Sylvie, enseignante à la retraite, qui a requis l’anonymat, comme toutes les personnes croisées dans ce cabinet aux portes de Paris.
Trente euros, soit le nouveau tarif de la consultation de base chez un généraliste, contre 26,50 euros jusqu’à présent, « c’est toujours en deçà des responsabilités immenses que les médecins prennent, et des études qu’ils font », insiste la sexagénaire, en reconnaissant avoir un « niveau de vie qui fait que ça passe ».
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